Posté le 05/11/2020
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A propos décole et de violence
«
Ainsi chaque matin je reviens à lécole
Jadore métudier devant les étudiants
A ce public de roc, il faut une parole
Qui roule et bouge en dedans »
(Prof de lettres, 1985, album « Bleu Blanc Blues »)
Ces quatre vers empruntés à Prof de lettres, une chanson coécrite par Claude et par Christian Laborde (qui
continue de faire connaître les textes de Claude dans des conditions de plus en plus difficiles) définissent
parfaitement la noble fonction de lenseignant et de lécole qui doit rester un espace déchange didées
exprimées dans un respect mutuel.
Hélas, lécole nest pas à labri de la violence qui est devenue très présente dans notre espace quotidien, ainsi
que Claude lavait décrit :
« Vie violence ça va de pair
Les deux se balancent paradis enfer
Vie violence chair contre chair
Dansent les cadences d'un tango pervers
Allez viens qu'on s'y frotte
Ma colombe, ma cocotte
Si la vallée sanglote
Buvons des larmes
Vie violence ça va de pair
Amour et soufrance jouent au bras de fer »
(Vie violence , 1993, album « Chansongs »)
Cest le moment découter et de réécouter la « Lettre ouverte de Julos Beaucarne », un texte que le chanteur
Julos Beaucarne écrivit dans la nuit du 2 au 3 février 1975 après la mort de sa femme assassinée par « un
homme devenu fou ». Claude en donne une lecture poignante dans son album Femmes et famines paru en
1975.
« Amis bien aimés
Ma Loulou est partie pour le pays de lenvers du décor. Un homme lui a donné neuf
coups de poignard dans sa peau douce. Cest la société qui est malade. Il nous faut la
remettre daplomb et déquerre par lamour, et lamitié, et la persuasion. »
Au lieu de céder à lesprit de haine, Julos Beaucarne, malgré tout son chagrin, parvient à nous délivrer un
formidable message despoir :
« Je pense de toutes mes forces quil faut saimer à tort et à travers. »
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